Contes philosophiques de la diversité
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Contes philosophiques de la diversité

18,20 €
TTC

Les auteurs :

Evelyne Lagardet est professeur de philosophie. Elle enseigne également la philosophie aux enfants et aux adultes. Elle est auteur du roman Un rêve français, chez Flammarion.

Michel Tubiana est président d’honneur de la Ligue des droits de l’Homme. Il est membre du comité exécutif du Réseau euro-méditerranéen des droits de l’Homme (REMDH) et Secrétaire général de la plateforme Euromed.

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Thème commun aux trois contes :

Ils portent tous sur les discriminations.

Le Pays d’Anor : traite de la discrimination d’état. Dans ce pays imaginaire, un tyran décide que la grosseur et la maigreur, sont les critères d’exclusion ou d’acceptation de l’autre.

L’île aux terriens : Fiction écologique qui dénonce les discriminations liées aux orientations sexuelles.

Conte d’école : A travers l’intégration d’un petit cambodgien en France, ce conte aborde les discriminations liées aux origines ethniques.

Un mot sur chaque conte :

Le Pays d’Anor

Au pays d’Anor, Normos le tyran développe une jalousie féroce envers son frère Théos, le favori de leurs parents. Théos est tout l’opposé de Normos. Il est aussi gros que son aîné est efflanqué, aussi bon vivant, aimé, talentueux, que son frère est terne et morose.

C’est la découverte d’un don pour le chant chez Théos qui va éveiller la haine mortelle de Normos. Il va associer ce talent à la particularité physique de son frère, et mettre en place une terrible discrimination d’état envers les gros. La chasse à l’homme est engagée…

Une réflexion sur l’altérité, les normes, les différences, le politique, les préjugés…

L’île aux terriens

Cette histoire se passe à une époque indéterminée. Loin, très loin dans les temps futurs…

Il ne reste des terres émergées, qu’une île, la partie jadis la plus élevée de la planète, aujourd’hui rongée par la mer. Les derniers terriens survivent dans cette société ouvertement fondée sur les discriminations sexuelles, géographiques, physique, sociale etc. Ainsi, hommes et femmes vivent une homosexualité imposée, de part et d’autre de l’île coupée en deux par un mur immense. La naissance, la couleur des yeux, la forme des oreilles, donnent lieu à des discriminations sociales. Il y a les gens d’en bas, ceux du milieu, ceux d’en haut. Tous ceux qui vivent là se nomment terriens, ils ont oublié le nom de l’homme.

Jusqu’au jour où une jeune fille, Tildé déterre un coffret qui contient des objets mystérieux. Elle s’aperçoit alors qu’il existe un autre sexe et rencontre l’amour d’un homme, Eole. Tous deux découvrent l’histoire de l’humanité à travers trois rêves. Une fiction à l’envers où ils conçoivent le drame de l’homophobie, la disparition de la diversité, la shoah de la planète.

Grâce à une enquête quasi policière, les héros vont retrouver la mémoire qui leur avait été volée. Un parcours initiatique qui leur fait découvrir l’humanité en eux comme en tous. Ils vont comprendre que leur système ne tient que par l’ignorance et l’aliénation de ceux qui sont asservis. Un dictateur, Le grand P, lecteur à contresens du seul livre qui ait été sauvé, la République de Platon, fait régner son ordre. Après de nombreuses péripéties, les héros réussissent à s’enfuir pour fonder, peut-être, un nouveau monde.

Une réflexion sur les normes sexuelles, le pouvoir, la justice sociale, les discriminations…

Conte d’école

Après le génocide, Ly, un petit cambodgien dont la famille a été massacrée, arrive en France. Sa rentrée en sixième en cours d’année, suscite curiosité et bienveillance chez ses camarades et ses professeurs. D’abord très bien accepté à l’école et dans sa famille d’accueil, il fait tout pour s’intégrer. Le grand père de David, un élève d’origine juive, l’aide à vivre avec ses morts, après le drame du génocide.

Tout va basculer à partir du moment où grâce à son courage, Ly va trop bien réussir. Ceux qui le protégeaient vont voir en lui un rival. Il subit alors racisme et xénophobie, et se trouve contraint de quitter sa deuxième famille. Abandonné pour la seconde fois, il tisse des liens avec des camarades d’origines ethniques diverses. Dans la classe, les relations ne sont pas sans problème, d’autant que les jeunes gens convoitent la même jeune fille.

Lors d’un cours de philosophie, surgit la question des origines ethniques. Le professeur l’aborde de front. Les élèves comprennent peu à peu que les préjugés détruisent ceux qui les subissent comme ceux qui les propagent.

Le temps a passé, Ly a accompli son rêve le plus cher, il est professeur d’histoire et il enseigne dans l’établissement qui l’avait jadis accueilli.

Un matin d’automne, un garçon à la peau d’ébène arrive dans la classe de sixième où Ly enseigne. Son arrivée suscite curiosité et bienveillance. Il est Tutsi…

Une réflexion sur les origines ethniques, les confusions conceptuelles, les processus psychologiques et sociaux qui engendrent le racisme, l’altérité…